Le télescope dobson Sumerian Alkaïd 10″ à F/d=4,5 est inspiré du télescope de voyage de Pierre Strock. Facilement transportable, et tenant dans un boîtier de 33 x 40 x 15, il ne pèse que 11kg, miroir compris. L’instrument peut donc prendre place comme bagage à main lors des voyages aériens.
Fabriqué aux Pays-Bas en contre-plaqué de bouleau, il dispose d’un miroir d’origine Meade (ancien Starfinder des années 80, réaluminé en 2013), d’un porte oculaire MoonLite CR2, d’un pointeur de type point rouge et d’une résistance chauffante pour lutter contre la rosée. Le barillet 6 points permet une collimation par l’avant, et un ventilateur accélère la mise en température du primaire. Aucun outil n’est utile pour assurer le montage de l’ensemble, qui ne demande qu’une dizaine de minutes, collimation comprise.
Côté manipulation, les mouvements sont souples, sans à-coup. L’équilibrage est bien pensé et facilité par le positionnement de deux élastiques qui augmentent la résistance du mouvement de déclinaison. Pour autant, un oculaire comme l’ES 20 de 100° conjugué à un correcteur de coma oblige à utiliser un contrepoids additionnel. L’utilisation d’oculaires lourds est d’ailleurs un peu en contradiction avec la philosophie du télescope. 750 g est la limite à ne pas dépasser pour un équilibrage satisfaisant.
Une autre petite contrainte pour ce dobson Sumerian Alkaïd 10, c’est l’exposition aux lumières parasites. Une structure semi-rigide en plastique ondulé de type polypropylène pourrait parfaitement faire l’affaire. J’ai réalisé une jupe complète en cas de besoin.
Bref, ce « Travel Dobson » vient remplacer utilement mon Hofheim 8 pour les voyages dans l’hexagone et à l’étranger et constitue l’équipement complémentaire à son grand frère T400.