A propos Mickael PORTE

Inspecteur de l'Education Nationale et astronome amateur le reste du temps ;-)

Trépied bois Takahashi (copie)

La stabilité est indispensable pour le bon fonctionnement de son instrument. Le trépied du télescope a donc une grande importance. Je vous propose une copie du trépied moyen de chez Takahashi et ses plans. La photo ci-contre présente le trépied pour ma monture NJP Temma2. Elle est utilisée dans le cadre de sorties. Les plans que j’ai dessinés sont à l’origine ceux du trépied de mon ancienne EM200.

La réalisation du trépied ne nécessite aucune compétence particulière, juste un peu de dextérité et du temps !

Une mission à Saint-Véran en 2004 : souvenirs…

Nicolas Esseiva, Philippe Huguenin, Eric Michel et moi-même sommes partis en mission au Pic de Château Renard entre le 18/04 et le 24/04/2004 pour réaliser la courbe photométrique de l’astéroïde « ELLA ». 2 nuits ont été consacrées à l’astéroïde et la dernière nuit sans nuage à la prise de vue d’objets du ciel profond ( M65, M66, M16….). Voici quelques images « d’ambiance » pour vous faire partager ces splendides paysages…

6h45, le Soleil vient de se lever, les occupants de l’observatoire vont se coucher.

On sent encore une relative fraîcheur sur leur visage, de gauche à droite : Nicolas, Mickaël, Eric.

Le Pastis 51 servi très frais, de gauche à droite : Philippe, Mickaël, Nicolas.

Fraîche température à 6h25.

Malgré un paysage grandiose, je dois bien avouer que maintenir les yeux ouverts est un effort.

Je reste seul à contempler le paysage, à 7h15 le monde m’appartient.

Pour ce qui des images astro, voici quelques images réalisées au T620 avec le réducteur RMX5 et une caméra Hisis 22 (prise de vue Prism v5, traitement Teleauto) :

M88, L 1200s, R 600s, V 600s, B 600s.

M66,  L 1200s.

M65,  L 1200s, R 600s, V 600s, B 600s.

Construction d’un cadran solaire en bois

Il y a déjà bien longtemps que je réalise des cadrans solaires en carton, en plastique ou en bois avec des scolaires. Suite à des vacances dans le Queyras, je me suis décidé à installer de façon permanente un cadran solaire vertical sur la façade du chalet de mes parents. Pour ce qui est de ma maison… il faudra attendre encore un peu… peut-être sur l’observatoire…

La première étape de la réalisation a consisté à déterminer les coordonnées géographiques du lieu. J’ai juste utilisé mon GPS. J’ai ensuite déterminé l’angle de la façade par rapport au méridien local. A l’aide du logiciel Shadows, disponible gratuitement sur le site de François Blateyron, le dessin a été réalisé.

Pour la réalisation du cadran, j’ai utilisé une planche en pin de 540mm X 480mm. Le style mesure 120mm. Les lignes horaires ont été gravées dans le bois à l’aide d’un pyrograveur. Pour donner un côté « esthétique » au cadran, je l’ai complété par la devise latine NIHIL SINE SOLE en d’autres termes « rien sans le Soleil ». Lors de l’installation finale sur la maison, j’ai fait attention à la verticalité du mur… et puis voilà !
Il ne reste plus qu’à lire l’heure locale en prenant soin de faire quelques corrections pour obtenir l’heure de la montre. Pour cela, il faut ajouter 1 heure en hiver ou 2 heures en été, puis ajouter (ou soustraire) la correction de longitude ( – 4 minutes / degré de longitude à l’Est du méridien de Greenwich ou + 4 minutes / degré de longitude à l’Ouest du méridien de Greenwich). Enfin ajouter (ou soustraire) l’équation du temps. Pour obtenir la valeur de l’équation du temps pour un jour donné, j’utilise le logiciel d’Olivier Ravet.

Il reste quelques points à améliorer : la durabilité de ce type de cadran n’est pas évidente face aux intempéries. (Il n’a pas trop apprécié les deux hivers suivants malgré plusieurs couches de lasure). Par ailleurs, le système de fixation du style, en bois lui aussi, génère une petite ombre sur la partie graduée du cadran… il aurait fallu le faire plus petit quitte à perdre la rigidité du style !

Pour ceux qui sont tentés… bonne construction !